mercredi 27 novembre 2013

De Buzz à Flop, il n'y a qu'un pas!

"Aaaaahhhhhhhhhh... ça c'est une bonne pub! Non? Mais ssiiiiiii... T'es sûr? Ah bon, ben pourquoi?" - Si cette discussion brève (mais intense) vous dit quelque chose, et bien c'est tout à fait normal, pas de soucis à vous faire. Les avis divergent souvent entre deux observateurs différents. Si l'on prend cet état de fait à l'étage supérieur, la différence entre la pensée d'un responsable marketing, la traduction du scénariste, la qualité de jeu des acteurs et la réalité est parfois assez surprenante. L'un des classiques pour représenter cette différence est l'image suivante:


Et là, on comprend à nouveau très bien ce qu'il se passe. Chacun, dans sa sphère de compétence, prend un peu de liberté, et le but n'est pas toujours atteint: Le Buzz prévu peut devenir un vrai Flop. C'est par ces petites dérives que l'on atteint bien souvent le point de non-retour, et ce que l'on voulait dire, devient ce que l'on ne veut pas entendre.

Dans ce contexte, le dernier à avoir frappé est Swisscom, que nous avions reçu à la BFH pour nous présenter le remaniement de sa corporate identity (ce pourrait être le thème d'un autre blog, mais faut pas pousser hein!). La firme spécialisée dans les télécommunications a mis les pieds dans le plat! Je ne vous en dis pas plus pour l'instant, et je vous laisse regarder cette vidéo:




Aaaaahhhhhhhhhh... ça c'est une bonne pub! Non? Et bien oui... et non! Ou Jaein, comme diraient certainement mes camarades de classe suisse-alémaniques. En effet, Swisscom se tire dans le pied en nous offrant un "fake"! Un bon gros "fake", c'est à dire une bonne vraie "fausse" vidéo. On y croit au début... on y croit vraiment! Mais on se rend vite compte que ce n'est pas ça du tout. 


Personnellement, j'ai ris! J'ai trouvé ça drôle, débilement drôle, mais drôle quand même. En revanche, la réaction des internautes a été moins sympathique que la mienne. A voir l'extrait choisi par mes soins ci-dessous, j'aimerais dire: Schade! Le public n'y croit pas, est révolté, et surtout n'est pas avare de "compliments" en ce qui concerne le leader suisse de la téléphonie! Ce dernier se défend comme il peut, mais ses arguments sont légers... et pas très actuels (2015, hein, faut pas pousser, on est les seuls sur le marché!).

Lorsque le Buzz prévu ressemble plus à un flop, les extraits de commentaires sur Youtube donnent ça:


J'en arrive à ma question: Quel est votre avis vis-à-vis de cette vidéo? Drôle? Pas drôle? Choquant? Les clients sont-ils vraiment pris pour des clowns? N'hésitez pas à vous lâcher, je vous répondrais volontiers!

Et pendant que je rédigeais cette article, j'ai eu la bonne surprise que quelqu'un regarde cette vidéo et nous partage son opinion:


Alors, erreur de fond ou de forme pour swisscom? Est-ce que le Buzz est toujours bon à prendre, même lorsqu'il "part en flop"?


lundi 25 novembre 2013

Le Storytelling a trouvé un allié de taille!

Et oui, comme tu as pu le remarquer dans l'un de mes postes précédent, le storytelling est un moyen fort utile qui permet d'établir une relation entre le produit et le client. Il permet de se projeter dans le personnage principale de l'histoire et de se retrouver lié au produit sans même s'en rendre compte.

Mais cette technique de communication n'est rien sans une base solide, un allié de poids qui permet d'en dire encore plus que ce que les simples mots peuvent raconter: l'image! Et oui chère lectrice (et cher lecteur), je pense que tu trouveras cela un peu basique comme réflexion, mais une image vaut mille mots! Tu peux ne pas être d'accord avec moi, mais ce principe est plus fort que tout.

Je n'en dis donc pas plus pour respecter le principe que je viens de citer plus haute et je te propose de tout de suite découvrir une vidéo:



Faisons maintenant une petite analyse tous les deux chère lectrice (ou cher lecteur, ne soit pas vexé!): Qu'as-tu vu dans cette vidéo? Un pauvre homme sans bras qui devient un brillant ingénieur? Un papa émouvant qui a collé un immense guidon au vélo de son fils pour le rapprocher de la normalité? Une Impala SS? La marque de course automobile NASCAR? Les bureaux d'ingénieurs et ateliers de Hendrick Mechanics? Le logo Chevrolet un peu partout? Tient, au passage, c'est bizarre: la mythique Impala SS conduit pas notre ami qui n'a pas de bras est aussi fabriqué par Chevrolet! Quel hasard! Mais comment il s'appelait ce type au fait?

Eh oui chère lectrice (je sens que tu te vexes cher lecteur), sans t'en rendre compte, en t'apitoyant sur le sort de ce pauvre jeune homme dont tu ne connais plus le nom, tu as avalé une ribambelle de marques, connues ou moins connues qui t'ont fait complètement oublié tout le reste.

Etonnant non? Je pense donc que l'on peut affirmer sans trop de peine que l'évolution des techniques de capture d'image (photo, vidéo, montage, effets audio-vidéo, ...) ont permis de pousser le storytelling à un niveau beaucoup plus intense, ce qui nous force à assimiler beaucoup plus facilement les logos et noms des marques promues dans ce genre de vidéos, parfois même contre notre volonté!

Si tu n'es pas d'accord avec moi cher lecteur (les lectrices me comprennent, elle me pardonneront), tu as l'occasion de réagir et de commenter ci-dessous! N'hésite pas!

vendredi 15 novembre 2013

J'ai crowdsourcé mon article

Comme je l'avais annoncé dans mon dernier post, j'ai crowdsourcé mon article! Les réactions ne se sont pas fait attendre et je remercie tout particulièrement Fabien, un ami de toujours, qui va amené mon article d'aujourd'hui sur la piste du crowdfunding!

Suivant le même concept que le crowdsourcing, le crowdfunding n'est pas avare de vos idées ou de vos avis... mais de votre argent! Si cet état de fait peut surprendre, c'est en fait beaucoup plus intéressant que ce que l'on pense! L'un des meilleurs exemple à ce niveau est le site mymajorcompany.com qui réunit artistes et fans de musique, qui tous deux n'ont pas forcément de gros moyens mais qui partage une même passion!

Sur ce site, l'artiste soumet son projet et présente un budget pour lui permettre de réaliser son album. C'est à ce moment que les promesses de dons sont ouvertes! Attention, ne vous méprenez pas, si le budget final n'est pas atteint, on ne va pas vous réclamer cet argent! Seuls les projets qui ont atteint un certain seuil sont finalement financés. Vous allez me demander quel est l'intérêt? Pour des petits dons, une version on-line de l'album ou un album dédicacé peuvent suffire à réjouir le petit donateur, mais d'autre exclusivités tels que part du chiffre d'affaire ou participation aux ventes intéressent également grandement les plus gros investisseurs. 

L'un des meilleures exemples pour présenter ce concept est certainement celui d'Irma, une artiste qui a financé son album par le biais de cette plateforme et qui a connu un énorme succès, son album devenant disque de platine peu après sa sortie!



Suivant le même principe que mymajorcompany.com, d'autre plateformes se créent et usent du crowdfunding pour financer des projets scientifiques ou artistiques. Nous pouvons nommer technofunding.com qui proposent de financer des projets scientifiques ou betterplace.org qui organise des dons financiers, mais également des dons de temps.

Cette méthode n'est pas réellement nouvelle, car le mécénat a toujours existé! C'est cette forme surprenante de mécénat 201X qui surprend, mais qui ne fait finalement que mettre en avant les avantage du digital marketing!

Peu importe la distance ou le budget à disposition, chacun peut devenir le sponsors d'un artiste, d'un scientifique ou d'un musicien auquel on croit, ou pour un projet qui nous correspond. Et comme cette vidéo le présente magnifiquement bien, ce n'est pas que son album, c'est notre album, puisque tellement de gens y ont participé.

Dans l'attente d'un prochain post, j'aimerai vous demander si vous, vous aviez déjà participé à un tel projet? Quel est votre avis, et êtes vous prêt à investir dans de tels projets?

mardi 22 octobre 2013

Je vais "Crowdsourcer" mon article

Avant de vous faire lire cet article, il est essentiel de vous expliquer ce qu'est le Crowdsourcing. Cette technique, très appréciée des grandes firmes adepte du Web 201X, consiste à impliquer les consommateurs dans les recherches de l'entreprise, ou même de permettre aux clients et consommateurs de soumettre des idées aux sociétés faisant usage de cet outil! Un moyen peu coûteux et populaire de faire avancer des projets!

Prenons un exemple pour faciliter la compréhension du principe:

Budweiser voulait créer une nouvelle bière qui puisse être lancée sur le marché. Pour résumé, la marque américaine a décidé de laisser libre cours à ses 12 meilleurs brasseurs à travers l'amérique de produire une bière spéciale. L'avantage: Les coûts de recherche et développement de ce produit ont incombé aux brasseurs et pas directement à Budweiser. Ensuite, pour être sûr de ne pas devoir lancer ces 12 bières sur le marché et risquer de n'en voire survivre qu'une ou deux, le géant américain de la bière à mis ces douze bouteilles dans un seul pack et l'a ensuite vendu sur le marché en disant: Donnez-nous notre avis, on ne gardera que la meilleure bière. Ce fut un peu plus complexe que cela (voire vidéo), mais  le principe est bien là.



Le public a, en plus d'acheter la bière, donné gratuitement son avis, ce qui a permis de faire ressortir largement l'une des bière. Et voilà! La nouvelle bière de Budweiser était née! Une petite pub lors du Superbowl (l'un des événement le plus médiatisé aux USA) et le succès de ce nouveau-né était fait!




Maintenant, et pour en revenir au Crowdsourcing de mon article, je vous propose de me donner vos propres exemples de Crowdsourcing! Le meilleure d'entre-vous sera récompensé et son exemple sera publié dans un prochain article!

A vos clavier! Les seules exemples valides seront ceux postés dans les commentaires de cet article ainsi que ceux qui me seront envoyé par mail à simon.papilloud@gmail.com !

jeudi 17 octobre 2013

Pourquoi tout le monde parle de Storytelling?

Voilà un terme moderne, qui fait rêver les plus sceptiques, qui a propulsé Steve Jobs au rang d'icône et qui ne me fait personnellement pas frémir: le Storytelling. Racontage d'histoire (dans un français approximatif), mais racontage tout court pour les adeptes de cette technique! Le principe est simple, on raconte une histoire pour sensibiliser le consommateur. Cela permet de retenir le client en le liant émotionnellement au produit. Effectivement, les clients attachés à un produit coûtent moins cher que ceux qu'il faut convaincre ou amener à acheter le produit.

Cette phase dite de "Retention" est en fait la 3ème phase qui permet de fidéliser le client. Elle s'intègre après les phases de "Permission", dans laquelle on se donne la possibilité d’accéder au client (le web est idéal pour cela) et d' "Obsession", au cours de laquelle on va générer et augmenter l'intérêt du client pour notre produit. Dans cette troisième et dernière phase de "Retention", le Storytelling est le nouveau cheval de proue des spécialistes en communication, qui ne manquent pas d'idées quand il s'agit de partir de rien pour faire quelque chose de grandiose.

En y réfléchissant bien, ce principe n'a rien de moderne. Jean de la Fontaine l'utilisait déjà pour faire la morale à qui bon lui semblait au XVIIème siècle, alors qu'aujourd'hui encore personne n'aime être moralisé. Mais bon, quand on nous raconte l'histoire d'un corbeau et d'un renard, on imagine difficilement que cela va nous retomber dessus. Bref, cet état de fait m'amène à dire qu'en communication comme dans le monde de la mode, finalement, l'histoire n'est qu'un éternel recommencement. 

Malgré tout, je ne suis pas le premier à le dire! Je tenais à mettre en avant Joe Sabia, un artiste du monde digital. Il a animé à un Ted Talk (une excellente source de conférences on-line) sur le thème du Storytelling, et a tout comme moi aujourd'hui, prouvé qu'il n'y avait dans cette méthode ni innovation ni prouesse moderne. Pour vous laisser l'occasion de juger par vous-même, je vous propose de regarder cette vidéo:




Il l'avoue: rien n'a changé dans le concept du Storytelling. C'est la passion que les gens mettent à créer de nouvelles façon de la mettre en scène qui a changé, et c'est en usant de cette technique qu'il nous le prouve, le tout d'une façon peu conventionnelle, mais étonnamment surprenante!

De l'air de la Télévision au Web 201X

La Télévision représente pour beaucoup l'invention la plus importante du XXème siècle. A l'air du XXIème siècle, nous pouvons malheureusement affirmer que la télévision est aujourd'hui une invention presque dépassée, en retard sur son temps, un objet de collection qui nous rappelle notre enfance!

Si au cours du siècle passé la télévision fut le fer de lance de nombreuses industries en matière de communication et de publicité, à notre époque, nous pouvons affirmer qu'avec l'arrivée du Digital Marketing et du Web 201X, la publicité télévisée a perdu de son attrait.


Il est évident que la télévision fut une révolution en matière de communication, et cet état de fait est principalement du au Complexe de l'Industrie Télévisée. Mais qu'est-ce donc? Et bien cette théorie repose sur le fait que le temps d'antenne destiné à la publicité a mené à un élargissement des canaux de distribution. Cette expansion a conduit les firmes usant de la publicité télévisée à augmenter leurs ventes et à engendrer ainsi de plus grands profits. Finalement, ces profits leur ont donné la chance de pouvoir acheter plus de temps d'antenne, créant ainsi un cercle vicieux qui fût plus que rentable pour de nombreuses entreprises!


Malheureusement pour ces sociétés, de nos jours le consommateur n'est plus aussi crédule! Il ne considère plus la publicité comme une vérité absolue et ne se contente plus de l'information qui lui est donnée. Il lui est en effet aujourd'hui essentiel de pouvoir s'identifier au produit qu'il consomme, de pouvoir confronter son opinion à celle des autres consommateurs et d'avoir le sentiment d'interagir avec le produit et son fabricant!

Dans ce contexte le Digital Marketing représente un choix de premier ordre pour les entreprise! Il leur permet d'aborder le consommateur sous un angle différent. Les entreprises ne sont plus simplement des distributeurs de contenu, elles deviennent en effet de réels partenaires pour leurs clients par le biais du marketing. Elles entrent ainsi en contact avec le consommateurs et dépassent la simple distribution en permettant à leur client de s'identifier au produit par 4 voies différentes :
  • la Conversation: L'entreprise devient un partenaire de communication pour le consommateur;
  • la Collaboration: C'est l'écoute des consommateurs dans les choix stratégiques de l'entreprise et le respect de leurs attentes et de leurs envies;
  • la Communauté: Elle regroupe l'ensemble des consommateurs, qui partagent ainsi leurs expériences mais qui également s'entraident et créer des liens par le biais du produit ou de l'entreprise;
  • le Contenu: C'est le message que fait passer l'entreprise à ses consommateurs et les valeurs qu'elle véhicule dans sa communication.
Dans ce contexte, on se rend aisément compte du fait que la télévision ne peut pas lutter contre le Web 201X. Le consommateur était auparavant un acteur passif de la communication des entreprises. Avec le Web 201X, le consommateur devient un élément actif du marketing entrepreneurial et influe directement sur l'évolution des marques, des produits et du marché.

Je vous ai parlé dans cet article de la télévision, mais dans ce même contexte, nous pouvons remplacer le mot "télévision" par "journal", "livre", "affiches", etc. En effet, le monde évolue et l'influence du Digital sur le développement global prend une importance considérable. Pour conclure cet article et vous permettre de vous plonger dans le future des médias digitaux, je vous laisse découvrir cette vidéo qui vous permettra d'imaginer quels seront les défis de demain!







dimanche 22 septembre 2013

Premières impressions - Digital Footprint

Voici les premières lignes de mon Blog. Comme vous le comprendrez rapidement, tous les postes qui seront publiés sur cette pages tournent autour du Digital Marketing et sont liées à mon cours de Marketing à la Haute-Ecole Spécialisée de Berne (BFH). Avant d'entrer dans le vif du sujet avec des postes plus techniques, j'ai décidé de vous laisser plonger dans l'univers du Digital Marketing en suivant les premières impressions de ce premier cours!

Après une présentation personnelle de notre professeur en guise d'introduction, nous avons tout de suite attaquer dans le vif du sujet: Qui dit Digital Marketing dit également "Digital Footprint". En effet, vous n'êtes pas sans savoir que chacun de nos faits et gestes sont suivis sur le net: Compte Facebook, vidéos sur YouTube, CV on-line via LinkedIn, etc. Nous avons donc pris quelques minutes pour réfléchir à notre propre empreinte sur la toile.

Je vous propose de trouver ci-dessous mon empreinte personnelle. Je la mettrais à jour de temps en temps au cours de cette année et chaque mise à jour se retrouvera à chaque fois en parallèle à cette première ébauche. Vous pourrez ainsi vous faire une idée de la vitesse d'évolution probable de votre propre empreinte.




Si vous désirez vous faire une idée de votre propre empreinte, il vous faudra prendre votre mal en patience et parfois même faire un saut dans le passé pour retrouver d'ancien comptes que vous aviez utilisés et qui sont aujourd'hui tombés à l'abandon. Cet exercice vous permettra également de faire un peu de ménage dans ces vieux comptes auxquels vous ne pensiez même plus!

Cette première partie du cours nous a permis d'entrer directement dans le vif du sujet en restant une introduction au Digital Marketing. Dans cette optique, j'ai décidé de la séparer du reste du cours en lui consacrant un poste à part entière. Vous retrouverez plus d'informations sur le reste du cours dans une prochaine publication! J'espère que cette première lecture vous aura permis de comprendre le sens de ce Blog et j'espère que vous aurez plaisir à lire mes prochains articles.